Saad van Nassouwe Informaticien-Public.be
Consultant en optimisation digitale

Un geek de la génération X

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Geek Génération X

Les débuts : un Philips MSX

Né en 1972, j’appartiens à la génération X, celle qui a vu disparaître l’analogique au profit du numérique. Mon premier ordinateur, un Philips MSX, a été un véritable déclencheur. Je recopiais des pages de code BASIC depuis des livres et j’enregistrais mes programmes sur des cassettes audio. C’était rudimentaire, mais fascinant. C’est là que ma passion pour l’informatique est née.

L’électronique, la musique et les premières logiques techniques

Très tôt, je démonte des appareils électroniques pour comprendre leur fonctionnement. Les circuits imprimés me fascinent. En parallèle, je passe du temps sur mes platines et ma table de mixage. Je fréquente le magasin Tandy, véritable temple des passionnés.
Sans m’en rendre compte, je développe déjà les réflexes qui définiront toute ma carrière : curiosité, logique et débrouillardise.

L’arrivée de Windows et le choc de l’ADSL

L’évolution des systèmes Windows — 95, 98, 2000, Millennium puis XP — transforme l’informatique domestique. Mais le vrai déclic reste l’arrivée de l’ADSL. Le monde quitte les connexions lentes du 56K pour une navigation fluide.
C’est là que je comprends que l’informatique n’est plus seulement un loisir, mais un outil puissant et une opportunité.

Mes premiers pas sur le web : HTML, autodidaxie et nuits blanches

Je crée mes premières pages web avec FrontPage, uniquement en HTML. Je commence une formation de technicien PC et réseau que je ne terminerai pas, mais elle me donne les bases essentielles.
Le reste, je l’apprends seul, tard le soir, après mes services en cuisine.

Pourquoi j’ai choisi la cuisine ?

À l’école, on m’avait déconseillé l’électronique à cause d’un prétendu problème de différenciation de couleurs sur certains fils. Diagnostic discutable, mais qui influence mon orientation.
Comme ma mère cuisinait très bien, que j’étais gourmand et que j’aimais l’ambiance des cuisines, je m’y suis naturellement dirigé.
J’ai travaillé dans plusieurs restaurants dont certain cotés au Guide Michelin.
Mais même là, l’informatique ne m’a jamais quitté.

1992 : Philippe, la brasserie et la psychologie du dating avant Internet

En 1992, je rencontre Philippe, un ami, un personnage marquant. Nous travaillions dans une brasserie rue du Pot d’Or, à Liège. Il me racontait ses histoires liées au téléphone rose, principal moyen de rencontres de l’époque. Des anecdotes drôles, absurdes, parfois improbables.
Grâce à lui, je comprends très tôt la psychologie du dating, bien avant l’arrivée d’Internet.
Philippe n’est plus là, mais il reste une partie essentielle de mon histoire.

2003–2004 : la découverte des arnaques du SMS surtaxé

Avec les premiers sites de rencontre, je découvre une arnaque aux SMS surtaxés.
En enquêtant, je tombe sur une annonce postée sur un ancien service en ligne (probablement Caramail), où l’auteur avait laissé son adresse MSN publique. Je le contacte.
Il m’explique son système : répondre à des SMS en incarnant plusieurs profils féminins.
Je gagnais cinquante centimes par message.

Pour analyser les comportements, j’allais de temps en temps jusqu’à simuler des rendez-vous, puis je trouvais un prétexte pour annuler.
C’est là que j’ai observé les ressorts psychologiques : solitude, addictions, manipulation, besoins affectifs.
Une période particulière, mais extrêmement formatrice.

2006–2009 : l’indépendance et l’affiliation adulte

Je lance mes premiers sites adultes : webcams, rencontres, vidéos porno. Je deviens indépendant.
L’affiliation est un business colossal pour ceux qui en comprennent les mécanismes.
À l’époque, le référencement est presque un terrain de jeu : mots-clés dissimulés, manipulations de Google, et ça fonctionne.

Puis les moteurs évoluent. Beaucoup abandonnent.
Moi, je m’adapte naturellement. J’analyse, je teste, j’apprends. Je prends de l’avance sans m’en rendre compte.

BizPowa, WebXFrance, Carpe Diem : les forums qui ont tout lancé

Les webmasters de l’époque se retrouvent sur BizPowa, WebXFrance et Carpe Diem.
Je remarque que beaucoup ont du mal avec les flux XML et les intégrations.

Je crée alors mon premier script clé en main : décompresser, uploader, modifier un fichier config.php, et le site est prêt.

J’ajoute, discrètement, mais intelligemment, quelques optimisations SEO pointant vers mes propres sites.
Rien d’illégal, juste du bon sens.
C’est là que je comprends une vérité fondamentale :
si c’est gratuit, c’est toi le produit.

2008–2009 : Carpe Diem me recrute

Carpe Diem me propose un poste une première fois. Je refuse : mes sites fonctionnent trop bien.
Ils recrutent quelqu’un d’autre, mais cela ne fonctionne pas.
Ma responsable commerciale Carpe Diem revient vers moi.

Je pars dix jours dans le Sud avec Philippe pour réfléchir.
Sur une plage nudiste — son idée — mon téléphone sonne : Carpe Diem veut connaitre ma décision pour l’emploi qu’ils me proposent.

2009–2018 : mes réalisations chez Carpe Diem

Je commence en mars 2009, intégré à RentabiliWeb Belgique.
Enfin, je peux déployer tout mon savoir-faire.

Je crée la Version 2 de mon script clé en main, cette fois totalement propre et dédiée à la société.
Je développe des thèmes WordPress optimisés pour les affiliés.
Je conçois des infopops dynamiques et outils divers pour YES!Messenger (logiciel de rencontres).
Je crée un “dating script”, un mini CMS permettant de générer un site de rencontre complet en quelques minutes avec profils préchargés.

2018–2020 : la fin d’un chapitre

Je travaille chez Carpe Diem jusqu’à mon accident de moto, le 8 mai 2018.
Même en invalidité, je reste officiellement salarié jusqu’à la fermeture de la société.
Le 23 décembre 2020, je reçois mon préavis définitif et une année complète de préavis payé.

2022 : naissance d’Informaticien-Public.be

En 2022, j’achète le nom de domaine informaticien-public.be.